Aller au contenu

Ange Gardien (Chapitre 2 – sixième partie)

 

Dans l’infirmerie de HQ tout était calme.
D’infirmerie, le bâtiment n’avait que le nom. Il s’agissait d’une véritable clinique équipée de la toute dernière technologie disponible sur le marché. Certains équipements n’étaient d’ailleurs même pas encore sur le marché.

Après la retraite de son fondateur, elle avait été dirigée de main de maître par Doc. Les clones qu’il avait conçu pendant cette période l’avaient aidé à la gérer avec un minimum de personnel humain. Au fil des ans, il leur avait délégué de plus en plus de tâches, et contre toute attente, ils avaient su s’occuper de la gestion courante de l’infirmerie de manière plutôt efficace – à condition toutefois que le travail demandé corresponde à leurs aptitudes. Après le départ de Doc, ce qui pouvait être automatisé l’avait été.

Ces temps-ci, on n’y trouvait pas vraiment beaucoup d’activité. La plupart des clones avaient été affectés à d’autres sections de HQ qui correspondaient mieux à leurs compétences. Seul le Professeur Gravier restait à l’infirmerie à temps plein. Lui et les quelques clones dont les capacités intellectuelles étaient bien trop limitées pour fonctionner de manière autonome et sans son chaperonnage.

Dans une chambre sombre et silencieuse – si on faisait abstraction de divers bips issus de machines diverses qui en occupaient une bonne partie – Ange Gardien semblait n’avoir aucune intention de sortir du coma dans lequel il était plongé depuis bien longtemps.
Et si on en croyait le sourire qui était dessiné sur son visage en permanence, on pouvait même penser que, où qu’il soit, il s’y plaisait grandement.

 

 

(à suivre)

Relisez La Fin depuis le début :

 

Source photo: wikimedia

Author(s)

Français exilé à l'autre bout du monde, DavidB écrit. Il n'écrit pas toujours très bien, mais qu'importe, le but est d'écrire. Il fait aussi d'autres trucs parfois.

MetaStructure est un de ses plus vieux projets. Débuté au début des années 2000, il fut maintes fois interrompu, repris à zéro, recommencé. Mais il ne veut pas disparaître, alors mettons-le sur le web au lieu de le laisser dans des cahiers de notes et des fichiers .doc sur des disques durs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.